Une pléthore de médicaments et compléments alimentaires pullule dans les pharmacies, drogueries et autres boutiques spécialisées dans l’alimentation amincissante. Un diététicien pourrait vous suggérer des comprimés pour maigrir si les méthodes conventionnelles de perte de poids, telles que les exercices physiques et les solutions diététiques, ne suffisent pas ou si vous présentez un risque de santé lié à l’obésité. Cependant, les comprimés amincissants n’étant pas adaptés à tout le monde, il est indispensable de bien les distinguer des compléments alimentaires qui constituent souvent la solution d’appoint pour un programme minceur.
Qu’est-ce qu’un médicament ?
Les médicaments destinés à l’homme, mis en vente dans les pharmacies ou autres points de vente français, sont sous la régulation de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé). On les définit comme des substances destinées à diagnostiquer, traiter ou prévenir les maladies. Avant d’être mis à la disposition du public, un médicament doit toujours subir des essais cliniques qui prouveront son efficacité et qu’il fonctionnera comme le prétend le fabricant. C’est seulement après ces essais que votre médecin peut vous prescrire le médicament. En vérité, la règle générale veut que les médicaments soient considérés comme dangereux jusqu’à ce qu’ils soient prouvés sûrs.
Qu’est-ce qu’un complément alimentaire ?
Mis à part le Syndicat National des Compléments Alimentaires et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, aucune autorité française ne réglemente la vente et l’utilisation des compléments alimentaires. Cependant, la Directive du Parlement européen et du Conseil du 10 juin 2002 définit le cadre légal des compléments alimentaires tout en émettant une définition globale de ces substances. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes traite les compléments alimentaires comme des produits pris par voie orale pour compléter un régime alimentaire. Les compléments peuvent contenir des minéraux, des vitamines ou autres substances biologiques naturelles. Ils sont alors disponibles sous une grande variété de formes et de tailles, allant d’extraits aux capsules, en passant par les comprimés, poudres et liquides. La règle générale pour les compléments alimentaires veut qu’ils soient considérés comme fiables jusqu’à l’apparition de risques sur la santé nutritionnelle, physique ou physiologique.
Compléments ou médicaments pour maigrir ?
Un régime hypocalorique est toujours indissociable d’un programme minceur. Afin de maximiser l’efficacité du régime, celui-ci doit s’associer à des exercices physiques réguliers qui compléteront l’action des compléments alimentaires ou médicaments minceurs. Vous vous demandez probablement laquelle de ces deux substances est plus efficace dans une démarche de perte de poids. Mais avant tout, il est utile de rappeler qu’aucun produit miraculeux n’existe dans le domaine de la perte de poids. Chaque substance a ses propres avantages et inconvénients, et requiert au préalable certaines conditions pour bien remplir son rôle minceur.
De ce fait, les compléments alimentaires ont largement prouvé leur efficacité pour aider à éliminer quelques graisses en trop chez une personne seulement enrobée. En effet, la prise de médicaments dans cette situation précise est inutile, car les substances médicamenteuses sont souvent connues pour leurs effets secondaires notables. Il existe plusieurs types de compléments alimentaires, dont les brûleurs de graisse qui s’adressent principalement aux patients qui peuvent se contrôler dans leur alimentation. Il existe aussi les compléments alimentaires coupe-faim, choisis idéalement par les personnes qui ne sont pas à même de surveiller leur alimentation.
Par contre, un patient victime d’obésité, ou de surpoids plus conséquent, peut se tourner vers la prise de médicaments pour maigrir comme le Xenical ou l’Orlistat (source), dès lors que son médecin considère cette mesure comme la dernière alternative. Par ailleurs, dans tous les cas, il est indispensable de consulter un professionnel de santé dans toute quête de perte de poids, car l’automédication augmente sensiblement les risques d’effets secondaires et de carence nutritionnelle.